HOMMAGE AU GRAND ECHINOLOGUE Français

Jules LAMBERT MAGISTRAT AUBOIS ET PALEONTOLOGISTE

Je recopie ici quelques renseignements extraits d’avis nécrologiques réalisés 36 ans après sa mort

Voir « Bulletin de la Société Géologique de France 1976  (7) t : XVIII n°3 p661 a 674 et la séance du 17 juin 1977  résumé dans le Bulletin Mensuel de la Société Académique de l’Aube »

La longue vie de Jules Lambert (1848 - 1940) et son leg scientifique

par Daniel Pajaud , Jean Roman et Maurice Collignon  

Né à Sens le 26 juillet 1848   Jules Mathieu  
Etude primaire à Sens  
2ème degré à Auxerre  
Faculté de droit de Dijon dont il sortit docteur en droit  
1872 nommé membre à vie de la Soc.Géol.Française  
1878 juge suppléant à Etampes  
1884 substitut à Bar-sur-Aube  
1888 procureur de la république a Sainte-Menéhould  
1894 Juge au tribunal de Reims  
1910 18 mars  Membre résidant à la Soc.Acad.Aube Section des sciences  
1913 Président à la Soc.Acad.Aube Section des sciences  
Fut initié, dans son adolescence à la paléontologie par G.Cotteau  
A côtoyé J. Piveteau - G.Dolfus - H.Douville -P.de Loriol - V.Gauthier - P.Thiery etc.  
Il correspondait avec beaucoup d’autres savants, en particulier T.Mortensen –A.Agassiz etc.  
1918 atteint par la limite d’âge il lui fut décerné le titre de président honoraire du tribunal Civil  
1920-20 février l’Académie des sciences lui attribua  le prix Fontannes pour l’ensemble de son travail sur les Echinides Fossiles  
1922 Membre honoraire soc.Acad.Aube  
1923 Quitte Troyes pour s’installer à Paris  
1938 C’est à Chesnay ,près de Versailles ou il s’était retiré après la mort de sa femme et de l’un de ses quatre enfants  
1940-7 Janvier qu’il s’éteignit dans sa 92ème année

Sa collection, Rassemblée avec tant de compétence et de dévouement, est aujourd’hui (1976) conservée à Paris  a l’université Pierre-et-Marie-Curie 4 Place Jussieu 75230 Paris cedex 05.

Et une grande partie de l’œuvre de Lambert sur les Echinides consiste en des travaux de systématique comprenant des descriptions de faunes, avec énumération de toutes les espèces d’un gisement ou d’une région et de leurs caractères, accompagnés de l’indication des étages ou des niveaux stratigraphiques où on les rencontre.

Avec une telle connaissance de la systématique des oursins Lambert se devait d’en donner un tableau général et ce fut le fameux « ESSAI DE NOMENCLATURE RAISONNEE DES ECHINIDES » publié en collaboration avec P.Thiéry

Véritable bible pour les Echinologistes  6596 espèces y sont mentionnées.

C’était, à l’époque le summum de la science Echinologique et, s’il a certes vieilli, il n’en demeure pas moins une étape importante de l’Echinologie.

Malheureusement, cette classification n’était qu’imparfaitement adaptée à la phylogénie, ce qui ressort des travaux ultérieurs de H.&G.Termier ,et la classification adoptée dans le traité de MOORE paru en 1966 –c’est à dire 60 ans après les premièrs fascicules.

Pour les puristes voir Bull.Soc.Geol.Francaise 1976, (7) t XVIII n°3 p661-674

Cela en vaut la peine!  Merci  Monsieur LAMBERT