MOSS CO3.5

Voir lien CO3.5/3.6 dans Connoisseur's choice

Une météorite d’un type rare est tombée à Moss, dans le sud de la Norvège, le 14 juillet 200 vers 10h20 du matin (TKW : 3.76 kg).

Classification : Chondrite carbonée CO3.6, S2.

Pétrographie :

Les chondres de Moss sont souvent érodés ou fragmentés.

MOSS contient de nombreux petits chondres (la plupart < 200 µ), de petits agrégats amiboïdes d’olivine (AOAs) et des inclusions réfractaires (CAIs). La matrice grise (noire en lumière Polarisée croisée) contient aussi des grains isolés d’olivine, de troilite, de kamacite... Les cristaux isolés d’olivine sont souvent automorphes.

Les chondres dominants sont des chondres à olivine porphyrique PO de type I, et on y trouve aussi d’autres chondres tels des pyroxènes radiés (RP) et des olivines barrées (BO).

Tous les chondres de type I montrent une diffusion de FeO le long des arêtes et dans les fissures des grains de forstérite.

Les CAI’s de la météorite de Moss présentent des inclusions de composés d’altération secondaire. Ainsi, la néphéline remplace des phases primaires comme la melilite et/ou l’anorthite.

Chondre exceptionnel, dont la structure est en pelure d’oignon.
Sa genèse reste inexpliquée. Ce chondre est constitué de phases alternantes en continuité optique.

Chondre d’olivine porphyrique (PO) inséré dans un amas granulaire.

Petit chondre de pyroxène radié (RP)

Grains isolés d’olivine noyés dans la matrice

Cristal automorphe isolé d’olivine.

Chondre granulaire d’olivine et pyroxène contenant 
une occlusion noire de métal (ou de magnétite, spinelle…).

Chondre de pyroxène porphyrique (PP).

Petit chondre complexe.

Inclusion réfractaire (CAI). Les CAI’s renferment des inclusions 
concentriques très petites d’origine secondaire, fruits d’une altération 
qui aurait pu se produire dans le corps parent.

Jolie vue de la lame mince de Moss.

Roger Warin